J'ai longtemps cru que le père de mon
fils changerait. Que tous ces efforts qu'il n'avait pas l'envie ou le
courage de faire pour moi, ou même pour lui-même, il les ferait pour
notre enfant, pour lui permettre de grandir en confiance et de
s'épanouir. Je crois que, quatre ans après ma première confrontation
brutale à ses manquements, je continue malgré tout à nourrir cette
utopie, dans une certaine mesure. Je continue à espérer, sinon à croire.
J'ai reçu ce soir ses commentaires sur
la proposition de convention que je lui avais transmise, il y a trois
semaines maintenant. Après qu'il m'ait fait part de son désir que nous
mettions en place une garde alternée à partir de la rentrée prochaine,
c'était théoriquement lui qui devait se charger de la rédaction de la
version initiale. Mais après plus de quinze jours de fausses excuses et
de tergiversations de sa part, j'avais fini par le faire moi-même, cette
fois encore. Et cette fois encore, je n'ai eu aucune surprise : après
un manque de réactivité criant (trois semaines pour relire et commenter
six pages ??), ses remarques sont d'une platitude et d'un égocentrisme à
faire pleurer.
Regretter ne sert à rien. J'ai
fait ce que j'avais à faire, pour mon fils, pour moi aussi. Je n'en peux
plus de la tension que causent tous ces points non résolus, depuis tant
de mois. Je voulais que le juge soit saisi de notre dossier avant la
fin 2012, pour que, symboliquement, nous puissions laisser tous les
mauvais souvenirs derrière nous et passer à autre chose avec la nouvelle
année ; il m'a fait retarder, retarder encore, et retarder encore, sous
un prétexte puis sous un autre.
Cette fois, j'ai agi : je voulais que le droit puisse être dit avant la vacance judiciaire de l'été, pour que nous n'ayons pas à nous réorganiser dans l'urgence à la rentrée, le cas échéant. Le dossier est donc parti, signé de ma seule main, en fin de semaine dernière, comme je l'avais prévenu que ce serait le cas si nous n'étions pas parvenus à un texte commun d'ici-là. Caliméro tempêtera, m'insultera ; peut-être me menacera-t-il une fois de plus, et lèvera-t-il encore la main sur moi ? Peu me chaut. Parce que je sais que j'ai fait ce qu'il fallait.
Cette fois, j'ai agi : je voulais que le droit puisse être dit avant la vacance judiciaire de l'été, pour que nous n'ayons pas à nous réorganiser dans l'urgence à la rentrée, le cas échéant. Le dossier est donc parti, signé de ma seule main, en fin de semaine dernière, comme je l'avais prévenu que ce serait le cas si nous n'étions pas parvenus à un texte commun d'ici-là. Caliméro tempêtera, m'insultera ; peut-être me menacera-t-il une fois de plus, et lèvera-t-il encore la main sur moi ? Peu me chaut. Parce que je sais que j'ai fait ce qu'il fallait.
Et puis je relis une fois encore
ses commentaires, et je me dis que, sans conteste, j'ai bien fait.
Attendre dans l'espoir d'une requête conjointe n'aurait servi à rien :
nous n'aurions pas trouvé d'accord.
Madame, Monsieur le Juge, la balle est dans votre camp !
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