Ce matin, tout en suivant vaguement le
dessin-animé que le lutin insistait pour que je regarde avec lui, je
tâchais de trouver une position confortable dans son fauteuil-oeuf. Et
je me disais qu'une fois les fonds dûs par Caliméro enfin revenus sur
mon compte bancaire, ce serait une bonne idée que je me mette en quête
d'un canapé pour ce salon. Pas trop grand, parce qu'il ne reste guère
d'espace. Un deux places, disons. Mais convertible, parce que c'est
quand même pénible de n'avoir que la chauffeuse du petit comme couchage
d'appoint. Pour les séjours brefs de sa princesse, c'est bien, mais
c'est à peu près tout.
Quelques minutes plus tard, je
découvrais la dernière forfaiture de Mademoiselle Chat, qui avait
profité d'une porte laissée ouverte par inadvertance, en allant chercher
un pull dans ma chambre. Adieu, couette, draps, alèse et même housse de
matelas : il n'y a pas pire odeur que celle de l'urine d'un chat.
Et voici comment je me retrouve,
quelques heures plus tard, alors que tous les supports envisageables ont
été transformés en séchoirs pour couette, draps, alèse et même housse
de matelas, contrainte de dormir au milieu du salon sur une
chauffeuse trop petite pour moi, couverte autant que faire se peut par
des plaids en polaire eux aussi trop petits (penser à ré-investir dans
un duvet, tiens, aussi !).
J'ai toujours trouvé que Dieu avait un sens de l'humour très particulier...
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