J'ai passé cette dernière semaine en
classe, pour une préparation à l'oral de mon concours. Je ne regrette
pas cette dépense : je me sens bien mieux préparée et équipée que je
n'aurais jamais pu l'être en solo. Entre les éléments de connaissances
qui nous ont été donnés, y compris sur les projets de réformes
actuellement en préparation, et les simulations d'entretiens, l'épreuve
qui m'attend demain a été bien bordée. Et pourtant, malgré cela,
j'oscille depuis lundi entre enthousiasme et abattement. Et cette
alternance est épuisante, je le mesure un peu plus à chaque jour qui
passe.
La présentation en dix minutes de mon
parcours professionnel et de mes compétences, ainsi que de mon projet et
de mes motivations, est désormais bouclée, je crois. J'aurais aimé
pouvoir en soumettre la dernière version à quelqu'un ; mais je ne sais
si cela aurait au fond été très bénéfique : ai-je vraiment le temps d'y
apporter des modifications, autrement qu'à la marge ?
Quant au reste... C'est simple, j'ai
l'impression d'être une usurpatrice ! Mes connaissances en termes de
"culture territoriale" me semblent bien légères, quasi inexistantes dans
certains domaines (je redoute d'éventuelles questions sur le Grenelle
de l'Environnement !) Comme d'habitude, mon côté "touche-à-tout" fait
que je ne connais rien en profondeur ; la polyvalence a ses limites...
Qui a dit qu'on était toujours son pire juge ?...
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