mercredi 11 janvier 2012

#8

Une journée comme il ne devrait pas en exister, faite de contrariétés, d'à-peu-près, d'urgences et de coups de blues, de ras-le-bol et de cris, aussi, parfois.

Et puis, quelques rayons de soleil...

  • La bouille éberluée de mon fils, soudainement figé au beau milieu d'un passage piéton au retour de notre visite quotidienne à la boulangerie, à la sortie de la garderie du soir : son jean, à la taille un peu trop lâche, avait glissé et venait littéralement de lui tomber sur les pieds ! Heureusement, son honneur fut sauf : son manteau couvrait slip exhibé et cuisses nues. Le conducteur de la voiture immobilisée au feu rouge a partagé notre hilarité devant cet incident encore inédit au sein de notre famille. C'est officiel : mon petit garçon n'a plus de petit bidon de bébé pour retenir ses pantalons un peu trop grands !
  • L'odeur de la galette qui cuit dans le four, et embaume toute la maison. Qui aura la fève, cette fois ? toujours le même petit lutin chanceux ??
  • L'ouverture des cartons dans lesquels j'ai rangé mes fils, il y a six mois de cela - si longtemps en fait qu'en les vidant, j'ai redécouvert certains de mes trésors, des laines précieuses et douces, aux couleurs chatoyantes, certaines complètement oubliées, d'autres sous-estimées dans ma mémoire. De quoi nourrir des fantasmes de tricoteuse pendant quelque temps... (Si seulement cela pouvait suffire pour me garder loin de ma carte bancaire !!)
  • La décision brutale que c'était maintenant qu'il fallait réorganiser toutes ces pelotes, pour préparer leur emménagement imminent dans leur nouvelle maison (toujours dans un carton à l'heure à laquelle je vous écris...) Ah, j'ai tant que cela de fils d'été ?? Mmmh...
  • La sensation des draps sur ma peau, du matelas qui accueille, enfin, mon corps fatigué. J'ai souri en respirant les notes de mon parfum sur mon oreiller, grimacé en sentant mon dos regimber contre une posture peu amène pour sa colonne vertébrale... et puis je me suis laissée glisser dans le sommeil, sans avoir, pour un soir, touché mes aiguilles...

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